Mais personne, jamais, ne s’éteint;
Vous parlez tout bas derrière le brouillard,
Douces évanouies,
Légères à ma solitude.
Je ris avec vous dans le silence ;
Vous répondez à ce que je tais.
Mes oiseaux,
C’est à moi maintenant de vous redonner corps;
Que vos coeurs se dégèlent au creux chaud des églises,
Que vos pas incertains retrouvent la danse…
Obscure, je tisse votre lumière,
J’articule un trousseau de vent,
Je couds votre Présence.
©Asoh
