Mes doux fantômes sentent les étoiles sur la neige,
Le crissement de l’herbe au midi de l’été.
Ils me suivent des yeux du haut de la passerelle
Où souvent ils dansent,
Ils me suivent du coeur
Moi qui passe dans mes manches de souci…
J’ai posé pour eux sur le rebord de la fenêtre
Une orange piquée de girofle,
Le tourbillon de la danseuse coquelicot
(Oh cet après-midi là !)
Les gaufres,
Le sel sur nos visages.
J’ai posé la chaude attention de tes mains,
La caresse de tes yeux lissant mon front,
Et j’ai dansé.
Texte et photographie ©ASOH